Il était une fois...

Le principe de ce jeu est très simple. Un joueur commence une histoire, le deuxième doit la poursuivre, le troisième et ainsi de suite.

Exemple :
J1 : "Il était une fois un petit lapin"
J2 : "qui avait perdu ses parents"
J3 : "et vivait depuis lors auprès d'une princesse"
...
Evidemment l'histoire doit commencer par Il était une fois et, comme nous sommes sur un forum d'écriture, chaque morceau doit faire minimum 5 lignes.

Je commence :

Il était une fois, dans une contrée reculée, une petite fille qui voulait apprendre à marcher sur les nuages. Tendrement prénommée Layla, elle vivait seule depuis la disparition de ses parents. Elle s'était construit une petite maison au faîte de la plus haute colline des alentours et y plantait des bleuets dans le secret espoir que cela attire les nuages suffisamment bas pour qu'elle puisse y grimper.
Elle rêvait tous les jours, couchée dans l'herbe, de toucher ces moutons de ciel, leur fourrure douce et cotonneuse, leur odeur sucrée de crème fouettée. Elle se délectait du passage paresseux d'un cumulonimbus, des longs déliés des stratus et ne s’inquiétait même pas lorsque le soir se parait de noir. De tous les nuages, ceux qui faisaient l'orage étaient ses préférés.

[à poursuivre]

Je continue :

Elle resta coucher ici et s'endormit. Elle ne se réveilla que le matin... Quand elle ouvrit les yeux, elle vit une petite fille blondes aux yeux bleu voler au-dessus d'elle. L'herbe sur la quelle, elle s'était endormis était beaucoup moins douce et beaucoup plus rude. Elle regardait donc, sur quoi elle était couché. Tout était blanc... Le sol était doux., il y avait un léger petit vent un peu chaud.

- Où suis-je ? Demanda la petite fille.
- Là où tu as toujours voulu être ma chérie... Répondit une voix.
- Maman !

La petite fille sauta sur ses pieds et se jeta dans les bras de sa mère.

- Petite ? Petite ?

La petite fille se réveilla... Tout ça n'était alors qu'un rêve pour elle ?

[ A suivre ]

[...] Elle se redressa et observa autour d'elle, inquiète. L'herbe habituellement douce et verte semblait plus terne, et surtout plus piquante. Tout son environnement semblait plus dangereux, plus repoussant qu'habituellement. Mais surtout, ce qui l'inquiètait c'était les deux pieds qui se dressaient devant elle et les bruits inconnus qu'elle entendait derrière elle. Elle suivit des yeux le corps de cet inconnu pour finalement arriver au visage. Les traits durs et sans compassion qu'il lui montrait correspondait à ce que ses vêtements sombres et usés par l'usage laissaient deviner de lui. Un mercenaire.
La petite fille en avait entendu parler parfois, par de lointaine rumeur du pays, mais elle n'aurait pu imaginer qu'un jour elle se retrouverait confrontée à un d'entre eux.
Voyant qu'elle avait les yeux ouverts, il cessa ses appels et lui prit prutalement le bras. Il la retourna, ce qui lui permit de voir la dizaine d'hommes et de chevaux rassemblés dans un coin de la clairière de bleuets.
Il aboya une dizaine d'ordre à ses hommes dans une langue inconnue, puis l'entraina derrière lui. Si elle l'avait regardé, elle aurait vu que son expression était passée de la méfiance à la haine pure, mais elle ne le voyait pas, trop occupée à regarder les nuages, à les prier de venir lui rendre visite, de la libérer.[...]

Je me suis laissée entrainer et je pense que ça part vraiment du texte de base d'Azilis, désolé les trucs tout joyeux, tout beau je ne peux pas.

C'est pas grave !

Je vais réussir à continuer normalement...

Je poursuis :

Les hommes se ressemblaient tous. On pouvait même se demander si, il n'était pas tous frères. Plus, il avançait plus la petite fille avait peur. Elle ne savait pas vraiment de quoi elle avait peur. Peut-être des hommes, peut-être de ce qu'elle verra en arrivant à destination ou alors, elle a peut-être tout simplement peur de ce qui pourra arriver. Après plusieurs minutes de chemin, elle vit un château... Un château ? Par ici. Elle ne l'avait jamais vu depuis qu'elle "habitait" ici. Les hommes la firent rentrer et, ils l'emmenèrent dans une pièces avec cinq trônes. Un femme avec des longs cheveux bruns et des yeux noirs se dirigea vers elle.

- Je sais parler la langue des humains, tandis que les autres ne la connaisse pas. Comment t'appelles-tu petite ? Moi, je m'appelle Nina et j'étais comme toi avant. j'étais humaine...

La petite fille commençait à comprendre les mots de la femme. Elle avait peur tout à coup. Elle commença à reculer. Puis, elle parla.

- ...

[ A suivre... ]

Voilà !

J'ai réussi sans avoir de mal...

- Tu as un magnifique prénom, quel âge as-tu ?

La petite fille trembla encore et voulut répondre mais cette fois sa voix refusa d'obéir, la peur et la fatigue de cet événement avait eu raison d'elle. Voyant ce trouble, celle qui était apparement la reine se leva et lui prit délicatement la main. Elles passèrent par une porte cachée et se retrouvèrent bien vite dans une chambre impersonelle mais dotée de tous les conforts necessaires pour le moment. Mais tout ce que Layla aperçut de la pièce, ce fut le grand lit et la petite fenêtre, par laquelle elle pouvait apercevoir les nuages, ses chers nuages.

Je continue :

Ses nuages étaient blancs, très blancs même. Mais, elle vit au loin un nuage... Le plus beau pour elle. Un nuage qui va éclater et faire descendre du ciel une cascade de pluie et d'éclairs. Derrière lui, aligner comme des soldats, d'autres nuage d'orage le suivait.

- Tu aimes les nuages ? Dit la reine en questionnant la petite.

Layla secoua la tête en signe positivement. La petite regarda la fenêtre correctement et finit par dire :

- Mon âge est égal au nombre de carreaux sur cette vitre.

La reine compta les carreaux et Layla continua d'admirer les nuages.

- Tu as donc 9 ans c'est ça ? Demanda Nina.
- Oui, j'aurais bien aimé dire cette phrase en vous disant de compter les nuages mais, il y en avait pas assez au début et trop maintenant. Dit Layla.
- ...

[ Continuez ]

Je me suis laissé emporter. Un peu plus et je faisais un roman.

A mon tour

La reine regarda par sa fenêtre et, contemplant les reflets irisés des nuages, elle vit leur beauté. Elle se rappela de cette époque pas si lointaine où, humaine comme Layla, son plus grand rêve avait été de monter sur l'un d'eux, de chevaucher les nuées, de partir avec un charmant cirrus dans une cavalcade effrénée. Mais elle se rappela aussi comment les mercenaires lui avaient ôté son rêve. Ils l'avaient fait devenir adulte. Un adulte raisonnable, pour qui le rêve n'est pas le monde fantastique qui échappe à toute limite, pour qui le rêve n'est que le rêve. Et ici, à Oniriland, quelqu'un qui ne croit plus à ses rêves a perdu son humanité.

Voilà, même si le sujet parait inactif depuis presque un an, je voulais écrire un peu! Soyez indulgents avec un jeune auteur!