Bon, excusez moi pour le titre en anglais. Je suis sacrément nulle pour en trouver et celui-ci est le nom du blog qui héberge ma fiction. Donc jusqu'à nouvel ordre, ce texte porte ce nom (je m'excuse de ne pas pouvoir appeler "roman" ou "nouvelle" mes récits. Cette appellation me semble réservée à ceux qui ont l'ambition de faire quelques choses de leurs écrits. N'étant pas mon cas, je préfère dire récit ou texte, voilà.
Pour en revenir au sujet, je vous poste, comme précédemment une sorte de résumé/accroche un peu bidon mais qui cerne en gros les thèmes principaux.
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Le cerveau humain est encore aujourd'hui, malgré toutes les avancées scientifiques, rempli de mystères. La guerre scientifique entre ceux qui le considèrent comme un amas de cellules et ceux qui y voient le réceptacle de l'âme est toujours aussi présente. Louison fait partie des cas d'implosion cérébrale. Ces adolescents, de plus en plus nombreux, à perdre pied avec la réalité, à s'auto-détruire pour rester en vie. Vous pourrez, dans ces lignes, suivre sa descente aux enfers, ainsi que sa guérison.
En espérant qu'à travers mes mots vous puissiez vous aussi guérir, de tout ces maux qui nous enserrent. Disorder Me, c'est au-delà de l'histoire d'une inconnue lambda, la concrétisation de nos abîmes. Des nos peurs, de nos envies, de nos pulsions. C'est une réalité mise en scène. Celle de nos existences perdues. "
Voilà. Vous comprendrez qu'ici j'aborde l'âme humaine dans tout son trouble. A précisez également. Je ne suis pas Louison et Louison n'est pas moi. Mais nos points communs sont plus nombreux que je n'ose l'avouer. Voici donc, pour continuer, la suite, le premier chapitre (ne vous formalisez pas à mon style chaotique. Plus le temps passe et mieux je vais) Oh, et je vous livre ici la version réécrite de mon premier chapitre. Donc inédit, mais ce qui signifie aussi qu'il soit possible qu'il contiennent quelques maladresse orthographiques/syntaxiques
Premier Chapitre : Elle s'arrête. Pas d'impulsion, pas de perte d'équilibre, pas de grâce. Elle s'arrête, c'est tout. Violemment. Tout son être.
Le mois d'aout se terminait en douceur et le soleil disparaissait derrière les petites maisons de son village. Un léger courant d'air emmêlaient ses longues mèches brunes. C'est dans cette petite rue tortueuse, aux alentours de 19 heures, que Louison s'arrêta. Et qu'elle quitta sa vie. Non, non, elle ne mourut pas. Elle se contenta d'échapper à son corps, juste un instant. Son esprit s'échappait par la faille désormais béante qui lacéraient son être. Une seconde, une minute, une heure, peu importe. Le Temps n'existe plus, s'effiloche autour de la déchirure qui entoure la jeune fille. C'est la fin.
Quelques heures plus tôt :-Lou, tu veux manger quoi ?
-J'sais pas. Pâtes ?
-Oké.
Ainsi se finissaient toujours les maigres dialogues entre Louison et sa soeur. Ainée de la fratrie, elle se contentait en général d'acquiescer aux diverses demandes de ses cadets. D'un caractère calme et diplomate, elle avait toujours évité toute phrase mal placées, maniant cette discipline avec un savoir faire qui n'avait d'égal que sa phobie des conflits.
La douce Louison avait passé son été à lire et à trainer avec ses amis. Ses résultats d'examens de fin du secondaires avait été assez bons pour lui permettre de souffler un peu. Banale en tout point, Louison semblait marquer un point d'honneur à ne pas sortir des rangs. Silencieuse, simple, elle était entourée d'une famille sans problème, d'un groupe d'amis tout a fait charmants, sortait d'un lycée public de campagne et adorait lire. Mais cette façade, ce leurre destinée à toute personne entrant en contact avec elle avait commencé à se fissurer. Parce qu'au-delà des apparences, de la jeune fille banale, dans la norme, ni laide ni jolie, ni heureuse ni déprimée, se terrait la vraie Louison.
Elle se sentait enfermée à double tour, dans les tréfonds de son âme. Sa vie défilait, mais elle perdait le contrôle, incapable d'apporter la moindre importance à telle ou telle chose. Ses mains glissaient sans cesse, autant essayer de retenir le vent. Chaque jour, elle s'enfonçait un peu plus dans la noirceur, délaissant son corps débile à sa triste existence. Les gestes devinrent répétitifs, le silence s'imposait de plus en plus souvent autour d'elle. Ce soir là fut la dernière fois où Louison adressa de son plein gré la parole à sa si jolie sœur. La gentille Louison, puisque c'était encore le seul adjectif qui pouvait la décrire, mangea en silence un délicieux déjeuner, composé entre autres de pâtes mal cuites et d'huile.
L'après-midi, comme tous les autres avant lui, ne laissât aucune marque dans l'esprit de la brune. Elle se contenta de se tenir assise à côté de son meilleur ami et de hocher gentiment la tête à chacune de ses existentielles questions. Une tristesse lancinante la traversait, sourdement. Comme si les restes de son esprit prévoyait le terrible évènement.
Le temps avait filé et ne laissa pour toute empreinte qu'un désagréable goût de tabac dans la bouche de Louison. Stoppons le temps. Regardez, elle est là. Dans cette même ruelle, quelques secondes avant l'instant tragique. Grande, son sac de cuir négligemment jeté sur son épaule, ses yeux déjà presque fermés, elle laisse les derniers rayons du soleil réchauffer sa peau. Regardez de plus près. Tout se remet en route, la seconde fatidique est à présent presque écoulée. Quelque chose l'éclaire et ce n'est pas le coucher de soleil, ni le lampadaire tout proche qui vient de s'illuminer, ni les phares d'une voiture qui démarre. C'est quelque chose d'intérieur. Elle irradie, littéralement. Son regard est vissé sur le lointain. Elle voit quelque chose. Et dans ses yeux, un reflet terrible, une sorte de mélodie tatouée sur les rétines.
Louison s'éteignit donc, ce soir d'aout, dans cette ruelle, d'avoir vu ce que l'esprit ne perçoit que trop tard. Le secret, le grand secret. Et pour tout chant du cygne, les sirènes de l'ambulance.
>C'est très très court, je vous le concède. Comme le reste de mes chapitres. Mais toute la force, tout l'amour et toute la haine que je mets dans ce récit rend nécessaire l'absence de fioritures. Je ne peux pas broder quand j'aborde l'âme. C'est ainsi