Azazou Plume méfiante
Messages : 34 Date d'inscription : 30/01/2011 Age : 28 Genre Littéraire : Science-Fiction / Policier / Historique / Aventure / Réaliste
| Sujet: Promesse tenue Mer 2 Fév - 22:07 | |
| Bon, ok, j'arrête de poster les débuts de mes innombrables histoires ! Désolée Promis, j'irai commenter juste après (enfin, pas ce soir, pendant les vacances). Donc voici une autre de mes histoires, Promesse tenue. Je n'ai pas vraiment quelque chose à dire dessus, donc c'est pour ça que je ne parlerai pas pendant des heures et de heures x). ( pour les traductions des italiens, vous pouvez me les demander, j'ai tellement envie de dormir que je n'ai même pas le courage de les mettre, désolée ) Sandro peinait terriblement à avancer avec sa bicyclette. Pour ce mois de mai, il commençait à faire chaud, surtout le dimanche en plein après-midi. Il tirait la langue et soufflait bruyamment. Il se demanda quand enfin il arrivera. Justement, il parvenait à son but… Il descendit de vélo et le coucha sur le flanc. Les roues tournaient toujours quand il pénétra dans le sous-sol. A l’intérieur, l’air était suffoquant. Le jeune homme se demanda comment ses employeurs pouvaient encore jouer au poker en costume noir. A son entrée, celui qui devait être le chef redressa la tête et sourit à sa vue : « Mon caro Sandro ! s’exclama-t-il avec un fort accent italien. Je suis ravi de te voir. — Ciao monsieur. — Aurais-tu la gentillesse de nous servir un de tes cocktails que tu fais si bien ? — Sì, bien sûr. » Sandro se rendit derrière le comptoir du bar. Seule une table était occupée, sinon il était entièrement vide. Il s’était toujours demandé pourquoi, mais ses patrons lui avaient toujours répété que c’était une sorte de tradition. Il se tourna face à l’immense mur où une collection impressionnante d’alcools divers prenait la poussière. Il passa en revue les bouteilles pour trouver le cognac, un jus de maracuja et de citron et une liqueur de mandarine. Il prit ensuite des verres, secoua le tout et versa. Il posa ensuite les verres sur un plateau d’argent puis les emmena. Le chef saisit un billet vert sur le tas qui trainait au milieu de la table pour lui donner. Sandro le rangea dans la poche de son pantalon. Il revint derrière son comptoir et attendit que le temps passe. Il observait d’un œil morne la partie. Bien évidemment, c’était toujours et toujours le même qui remportait la mise : le Grand Patron… Soit il avait beaucoup de chance, soit les autres avaient peur de lui et le laissaient gagner. Il ne savait pas. De toute façon, il ne connaissait rien à ce jeu et ne cherchait pas à en comprendre le but. Il vérifia le niveau des verres et décida d’en faire une autre tournée. Et il s’endormit sur le comptoir une fois ceci réalisé. Il ne risquait rien de toute façon, ses employeurs finissaient par être habitués de ses siestes en plein dimanche après-midi. Cependant, il se réveilla à peine trente minutes plus tard. Dans un premier lieu, il n’ouvrit qu’à demi les yeux, de peur de commettre une bêtise en écoutant une conversation qu’il n’aurait pas dû avoir connaissance, mais cette sensation se transforma en boule au ventre. Bien qu’il ne captait pas vraiment le sens des mots – en plus, c’était sûrement de l’italien –, il savait que ces messes basses avait une origine sombre. Et qui étaient ces nouveaux venus, eux aussi habillés d’un costard noir ? Le chef repoussa soudainement la chaise et s’avança vers Sandro. Celui-ci referma les yeux expressément et sa respiration ralentit. Il fit mine de ronfler, tout du moins siffler – à vrai dire, il ne savait pas s’il ronflait, il préférait faire comme si. Il s’attendait au pire. Le Grand Patron lui tapa sur le cou pour le réveiller. Sandro implora silencieusement son imagination sur la manière de comment agir sans éveiller les soupçons. Il cligna faiblement les paupières et demanda pourquoi il avait été réveillé. « Mon caro Sandro, tu peux rentrer chez toi pour aujourd’hui. — Va bene, monsieur. Bonne soirée. — Buonasera Sandro. » Le jeune homme ne se le fit pas redire deux fois. Il grimpa quatre à quatre les marches et démarra tout de suite. Il voulait laisser à tout prix derrière lui cet endroit qui donnait des frissons. Il espérait que la prochaine fois qu’il viendrait, il n’éprouverait pas la même sensation… | |
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