Hello!! Comme le titre de mon histoire n'est pas encore déterminer, on l'apelera "sans titre"
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iciPrologue: Lumières
Bébé, je les voyais déjà. La nuit à travers les barreaux blancs de mon berceau et de mes yeux suie, je les voyais. Elles flottaient autour de mes parents endormis et de moi-même comme des lucioles de couleur bleu tranquille, blanc doux, rouge amour... et parfois même noir cauchemar.
Elles étaient si belles, ces lumières... Les bras levés, j'essayais de les saisir, mais elles se dérobaient. Elles s'approchaient, puis s'éloignaient, provoquant mon rire cristallin. Elles aimaient mon rire. Elles me touchaient, me chatouillaient, me caressaient pour l'entendre. Et parfois même dans mon insomnie permanente, les lumières me murmuraient leurs berceuses. Douces et Rassurantes. J'aimais le son de leurs voix; même les chants mélodieux des sirènes ternissaient comparés aux leurs... Bercée par leurs magnifiques voix d'ange, elles jouaient avec moi, elles étaient mes amies. On n'avait pas le même langage, mais on se comprenait, je ne savais pas parler, elles non plus, mais elles soufflaient un son mélodieux qui ne m'était pas inconnu. Elles n'étaient pas humaines, elles étaient plus qu'humaines. Elles étaient des champs de blé un jour d'été, elles étaient une nuit romantique avec un homme, elles étaient des matches de foot.
Peu avant chaque aube, une ombre, rapide et agile, dextre et fine, assez petite, le visage couvert laissant juste entrevoir ses yeux, qui brillaient dans la nuit profonde, et un tatouage circulaire enroulé sur son œil gauche, traversait notre fenêtre close. D'un geste ample et vaste de la main, je la voyais comme "aspirer" mes amies flottantes, les ranger dans un sac qui pendait à sa jambe droite.
Les larmes me montaient toujours aux yeux et des sanglots accompagnés de cri m'échappaient, réveillant mes parents. Je haïssais cette ombre qui me séparait de mes lumières!
Les années de mon enfance solitaire passèrent, j'arrêtais de pleurer après le passage de l'ombre, j'apprenais qui elle était, qui étaient ses victimes et pourquoi je les voyais, Au fur et à mesure de ses visites, une envie inéluctable de la suivre s'empara de moi. Une nuit. Deux nuits. Trois nuits... Et un jour je les rejoignis.
A mes quatorze ans, j'alternais entre ma vie de lycéenne le jour et ma vie de nuit. J'étais une voleuse de rêve.